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Expedition Lexington en péril

L’expédition Starkweather est maintenant prête pour l’exploration de l’antarctique. Hélas, rien dans ce désert blanc ne ressemble à un paradis. Découvrons les difficultés que cette fine équipe doit affronter.

Voilà, que l’expédition finalise l’installation du camp de base sur la barrière de Ross, les avions sont parkés et protégés. Les tentes sont en train d’être montées. Je participe principalement à l’élaboration d’une piste d’atterrissage. Une bonne piste d’atterrissage est une garantie de sécurité supplémentaire pour l’expédition. Le travail fut un peu déranger par une colonie de morses.

Je ne suis pas vraiment confiante sur les capacités de pilotage de Katherine Kenth. Une piste bien large et bien longue sera plus immanquable même pour un pilote incompétent. Après une bonne journée de travail l’expédition va se coucher. Il est bien difficile de trouver le sommeil dans des conditions pareilles. Le froid, le vent et l’absence de nuit ne favorisent en rien le repos; la fatigue musculaire est au contraire très efficace. Les premières menaces du climat font leur apparition sur le visage de Mary, la belle-sœur de Katherine, quelle sotte celle là.

Je n’ai pas compris pourquoi le major nous a donner deux pièces d’or. Ceux sont les pièces que nous avons trouver sur le navire prisonnier de la glace. En tous cas, le symbole est un peu bizarre mais c’est de l’or pur, parole de géologue. Il m’a dit de les garder avec moi. Je les ai laissé dans ma poche intérieure avec l’ambre de mon enfance.

Nous nous endormons enfin. A mon réveil (forcé par Katherine), le camp semble pris d’une certaine effervescence. En effet, nous avons reçu un message demandant de l’aide de la part de l’expédition Lexington. Ils ont été attaqué ou quelque chose comme ça. Personnellement, j’aurais préféré ignorer leur appel. Cependant, Starkweather souhaite faire le sauveur pour les beaux yeux gris de Lexington. Avec toutes les casseroles qu’elle traine pas étonnant qu’on essaie de l’attaquer. Starkweather me sélectionne pour partir à la rescousse des bras cassés de l’expédition Lexington. Nous partons avec deux traineaux, le major en dirige un. Katherine est dans le deuxième et Sarah nous suit en ski. Starkweather souhaite accélérer le pas et commande lui même le 2ème traineau.

Nous arrivons en vu du camp Lexington après quelques heures. Un homme nous accueille, il nous informe qu’un membre de leur expédition à péter un plomb et à tirer sur le générateur (entre autre). Il semble que le malheureux ait été atteint de la mélancolie du blanc, un truc comme ça. Bref, la blondasse de Lexington a bâclé son recrutement. Sarah passe du temps avec le coupable. Il aurait voulu tué des araignées, en plein antarctique, bien sûr. C’est un peu perdre son temps quand même.

D’après notre compréhension, Starkweather négocie avec Lexington pour intégrer son expédition à la notre. Elle changera de nom: Starkweather-Moore-Lexington. Quand je pense à l’argent que mes parents ont mis dans l’expédition, elle devrait aussi porter le nom de Pratchett. En tout cas, avec la fin de son expédition Lexington fera moins la maline maintenant.

Nous repartons vers notre camp de base, le chemin de retour est plus tranquille les conditions sont légèrement meilleures et Starkweather n’est plus aussi enthousiaste qu’à aller. A mon arrivée, je file dans ma tente pour me reposer. Je dois vraiment manquer de sommeil car je vois les créatures des pièces bouger. Ce n’est pas étonnant, Katherine m’a réveillé vachement tôt. Le lendemain matin/midi ou soir, on ne sait plus vraiment, il est temps de projeter notre effort vers les montagnes. Nous allons nous installer sur l’ancien camp de Lake.

Starkweather nous fait un caprice pour aller escalader une montagne. Il souhaite partir avec nos deux guides polaires. Nous essayons de le dissuader de partir mais il est têtu le bougre. Quel idiot, l’intérêt d’une montagne ce n’est pas de l’escalader mais de la creuser. Le reste de l’expédition prépare l’avancée vers le camp de Lake. Nous irons avec 3 avions, le Messerschmitt et un Boeing 247. Le bell de l’autre expédition nous rejoindra. Je monte dans l’appareil de Katherine et espère vraiment qu’elle est meilleure pilote que photographe. Nous décollons sans l’ombre d’un problème (la piste d’envol est particulièrement bien faite). Nous rencontrons quelques turbulences, rien de méchant. Les montagnes nous semblent plus grandes que prévues. Le camp de Lake se trouve au pied des montagnes. Nous cherchons quelques temps, pour enfin le trouver. Il y a clairement du laisser-aller dans l’entretien de la piste (normal pour un camp abandonné). L’atterrissage est mouvementé. A la sortie de l’avion, Moore qui était avec nous, nous fait un serment nostalgique sur l’expédition de Lake. Ennuyeux a en mourir.

Le camp est à moitié recouvert par la neige et les glaces. Il y a 3 ans maintenant qu’il est désert. Nous allons commencer les rotations pour apporter le matériel. Nous verrons bien ce qui se cache dans ses montagnes…