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Sous la glace, la bête de mort !

Balade de santé dans les sous-sol d’une ville perdue… Élisabeth, Katherine, Miles et Meyer sont tombés dans une faille à la suite d’une explosion. Il faut maintenant en sortir mais la route ne sera pas facile. Vo’ici le récit de leurs rencontres…

Sacre bleu!
Une géologue prise au piège sous terre, si ça c’est pas de conscience professionnelle, tout de même! Nous voilà, Katherine, Miles, Meyer et moi dans une faille. Katherine et Miles ressemblent plus à des blessés de guerre qu’à autre chose. Meyer est très dérangé, il fait paniquer Miles. Je suis la seule avec une arme. Miles se sentirais plus en sécurité avec elle. Mais une mère n’abandonne jamais son enfant, et ce fusil, god damned, c’est plus que mon enfant.
Après avoir rassurer tout le monde, Katherine et Miles regroupèrent les pièces de l’avion d’Accacia. Nous partîmes en direction du centre de la ville, à 20m sous terre. Une longue marche s’en suivit difficile de garder les idées claires dans le noir de la crevasse/caverne. Elle avait un côté bien plus lugubre que les galeries de mines de fer. Dans une mine cela sent la sueur, les gaz d’échappements ou la ferraille. Seul le silence est notre compagnon de marche ici.

Le premier signe de civilisation fut des fresques des anciens. Elles racontent la lutte entre les anciens et des créatures insectoïdes venues de l’espace. Fortes les drogues des anciens, très fortes! D’après les dessins, les anciens avaient du mal à se défaire des créatures. Un certain nombre mourrait à chaque attaque.
Le chemin descendait légèrement mais sûrement accompagné d’un léger filet d’eau. Il ne faudrait pas descendre trop bas, car des choses y vivent.

Tout ça c’est fort intéressant mais cela ne va pas nous sortir de trou à rats des glaces. Il nous faut nous dépêcher un peu. Le pauvre Meyer est complètement admiratif devant les fresques et parle dans une langue totalement inconnue. Je décide de m’encorder à lui pour le faire avancer. Des piaillements se font entendre, au loin, cela raviva la peur de Miles et Meyer réagit aussi. Était-ce de la peur ou de l’excitation, dur à dire. Les émotions d’un arbre me semble plus facile à lire que celle de Meyer. Personnellement, j’étais persuadée que c’était des manchots albinos. Toujours en groupe, ces bestioles. Après une nouvelle couche de motivation pour Miles à base d’yeux doux et de “Nous sommes du sexe mou, Miles, il faut nous aider”. Il repris un peu du poils de la bête. Comme je m’y attendais, c’était bien des manchots devant nous. Ils étaient tous regroupés dans la pièce. Il y avait une importante quantité de cadavre de poissons au sol. Laissant un fumé si subtil en ce lieu.
Bref, ça puait, pire qu’un aborigène dans un champ. Pourquoi sont-ils ici. J’avais l’impression de voir un élevage, un garde-manger.
Meyer essaya de communiquer avec les manchots sans succès. Pourtant il y mettait du cœur et de la voix.

Il nous fallait un objet pour identifier les divers pièges naturels devant nous. D’un bon coup de crosse de fusil, je décapita un manchot sans douleur et sans bruit.
Je traînais son corps en avant le boyau souterrain. A peine, il avait fait 2 mètres que je vois le corps de la créature s’enrouler dans une toile d’araignée. Mon oncle aurait adoré cette charmante chambre. La propriétaire des lieux tomba du plafond sur ma pauvre victime et le tira à l’abri pour le déguster selon toutes vraisemblances. D’un vif coup d’œil Katherine et moi distinguions 3 autres méga-araignées.
Il fallait les tuer, on ne sait pas quel venin ou autres tours, elles peuvent nous réserver. Fusil à l’épaule pour ma part, Katherine sortit une arme de son sac. (Katherine a une arme ?? Je savais que c’était une fille bien).
Bref, feux à volonté. J’en touchais une lui arrachant une patte, Katherine fit mouche sur la deuxième. Nous achevions la deuxième, tombée au sol. La dernière avancée à toute vitesse vers nous, Katherine et moi avions beaucoup de mal à l’ajuster. Elle se trouvait juste au dessus de Katherine, quand ma balle lui éclata le bide comme une pastèque, redécorant la tenue de ma chère amie de route.

Dans la salle suivante, il y avait 2 chemins, 2 directions possible. La caverne ou un lac souterrain, on en voyait un tout petit bout mais j’ai vu ce qui se cache dans l’eau. Je vota pour continuer dans le couloir. Avant cela, j’utilisa un peu de mes compétences de géologie pour détourner le petit cours d’eau afin qu’il se jette dans le lac. Katherine fit mumuse à jeter des pierres dans l’eau.. super discret le truc..
Ah! J’ai oublié, il y avait un tas de poisson entier dans la salle en face de la bouche du lac. Tout cela me donna bien envie de dégager d’ici et vite. Meyer continuait à parler aux manchots de son esprits.

La salle suivante fut plus angoissante encore. d’un côté un trou d’où d’étranges bruits s’échappaient et en face de ce trou des ossements d’animaux principalement. Enfin c’est Katherine qui le dit, moi les bestioles, je les mange, je leur passe pas la visite médicale.
Bref, il fallait passer et vite, Meyer encordé et bâillonné, avançant quelques mètres derrières moi. Au niveau du trou, je vis une sorte de dard de scorpion géant, visiblement la créature qui possédait ce truc était encore en vie. J’avança doucement vers la prochaine salle et me mis en position de couverture du trou. Katherine et Miles me suivirent.

Plus de peur que de mal, Les scorpions en Australie, c’est fréquent mais il ne font pas la taille d’une vache. Cela ressemblait beaucoup aux insectoïdes de la fresque.

Au bout de la prochaine salle se cachait dans un appendice caverneux, l’angoisse vivante, une chose si indescriptible. Une boule de chair et de nerfs en constante évolution. Des yeux, des bouches, des bouches qui mangeaient des yeux, des bouches qui se transformaient en yeux, un bruit si horrible de claquement de dents et de substance visqueuse qui éclate. Ils nous fallut quelques minutes pour voir une issue à gauche de la créature. Il faut nous rapprocher de cette chose. Katherine et moi parlions de la meilleure solution. Sans nous avertir, Miles se faufila en rampant et réussi à passer. C’est bien mon Miles ça. Je suis sur que Starkweather se serait suicidé sur place. Je me détacha de Meyer qui pourrait nous faire repérer puis je suivis les traces de Miles.

Je me souviens juste de mes mains noires et poussiéreuses et la voix dans ma tête: encore 1 mètre, 50cm, j’y suis, la première main, le bras, la tête …. Une fois dans le couloir, je me redressa et aida Katherine à avancer. Il eut été trop dangereux pour nous de prendre Meyer. Le pauvre homme déclencha la violence de la bête. Son cri déchira nos âmes à tous trois. Cependant ce n’était pas encore l’heure de pleurer nos morts. Nous engageons une course rapide dans les tunnels, cette fois plus large. Pour débouler prêt de la mer souterraine de ma vision aux archives. La surface de l’eau n’était point calme, rien de rassurant.

Je fouillais dans ma mémoire pour trouver le chemin le plus rapide pour regagner la surface. Malgré quelques hésitations, Nous arrivâmes en vue du ciel bleu et glacial mais tellement plus sûr que les profondeurs de ses montagnes. Sûreté probablement qu’illusoire mais Cette illusion suffirait pour quelques jours.
Avant de regagner le grand air, nous primes 5 mins pour vérifier nos vêtements puis nous regagnâmes le camp dans le silence absolue…seulement troublé dans nos têtes des cris de Meyer.

Le camp de Lake

Nous établissons notre campement proche des vestiges de celui de Lake. Il est temps de comprendre ce qu’il s’est passé.

Après les premières rotations d’avions, les hommes installent les premières tentes. Bien sûr, la quadragénaire frustrée de Katherine préfère faire des tours d’avions plutôt que de se geler avec nous pour faire du vrai travail.

Notre camp est au nord de celui de Lake. Nous inspectons superficiellement et remarquons un alignement de chose enseveli sous la glace. Nous pensons d’abord à des sépultures. Le major décide d’en déterrer une pour “voir”. Je savais que c’était pas une bonne idée. Le bougre, il commence à être très très bizarre. La sépulture en est bien une mais pas celle d’un humain. Une créature très étrange et dérangeante est là. Elle est particulièrement grande. Moore veut pratiquer une autopsie pour la science. Personnellement, je pense que la science se portera mieux sans ces choses. Moore aussi commence a être pas rassurant. Il est vraiment obnubilé par ces choses. L’obsession n’a jamais été bénéfique à la science ou aux scientifiques: Gallilé, etc. La créature pue d’une violence… On dirait les pieds du Major après 3 semaines de jungles sans changer de chaussettes.

Nous fouillons sous un monticule de neige plus gros. Nous pensons que c’est une tente. Sarah fouille et identifie du sang. Je n’ai pas vraiment envie de l’aider. De mon coté je fouille le hangar ou les avions son visible. Je ne trouve rien d’intéressant. Les avions ne sont pas réparable et on ne peut pas vraiment récupérer de pièce sur l’endroit. Par contre, il y a quelques barils de pétrole qui pourront toujours dépanner.

Au loin, j’aperçois, les restes de la foreuse de la précédente expédition. Je m’en vais jeter un coup d’oeil. Elle est dans un drôle d’état. Le trou est totalement inutilisable. Il faudra en faire un autre. Je repère la zone pour faire installer la foreuse au meilleur endroit. Je donne les ordres aux techniciens. L’installation se fait vite. Je préfère temporiser un peu jusqu’à demain. Afin que l’ensemble du camp puisse voir l’efficacité de mon travail. Le camp n’est pas totalement monté. Beaucoup de gens sont occupés à fouiller le camp de Lake. Il est bien de temporiser les événements afin qu’ils soient appréciés a leur juste valeur.

Je m’en vais me coucher. Moore me fait des reproches car j’aurais pu faire le travail dès aujourd’hui. Je le rabaisse vite faite car c’est moi la géologue de l’expédition. Je décide ce qu’on doit faire. En tous cas moi au moins, je ne pue pas le souffre.

Le lendemain, l’ensemble de l’expédition se réunit autour de ma foreuse. Je lance le forage. La glace ne tient pas 1 minute face à moi. Je perse donc un nouveau trou dans le tunnel sous terrain et je savoure mon succès devant toute l’expédition. Je laisse les accrocs des pics à glace sécuriser la descente.

Le major et Sarah passe dans les premiers. Je descends un peu après pour inspecter les lieux. Il y a de nombreux fossiles, c’est probablement le lieux le plus riches en fossiles jamais découvert à ce jour. Je m’intéresse un peu à la roche qui forme le tunnel, elle semble être de plusieurs couches d’aires géologiques différentes. Très surprenant tout ça.

Dans une grande pièce, je distingue une pierre encastrée dans le plafond de la grotte. C’est un truc de forme étoilé. Je l’extrais de la roche. Elle se met à chauffer, très étrange. J’en parle au Major et à Sarah (qui sont revenus de leur ballade inutile). En présence des autres, la pierre chauffe encore plus.

Je fais remonter l’étoile et je l’inspecterais plus en détails. Moore m’intercepte pour me poser des questions sur la grotte. Je lui signale que c’est très très grand et qu’il sera impossible d’explorer la totalité du truc sans y passer des années et des années. Retour à la case dodo. Je suis réveillée par l’arrivée d’avions sur la piste d’atterissage. L’expédition allemande nous a rejoint. Je ne sais pas ce qu’il nous veulent mais quelque chose me dit que Acacia Lexington y est pour quelques choses.

Expedition Lexington en péril

L’expédition Starkweather est maintenant prête pour l’exploration de l’antarctique. Hélas, rien dans ce désert blanc ne ressemble à un paradis. Découvrons les difficultés que cette fine équipe doit affronter.

Voilà, que l’expédition finalise l’installation du camp de base sur la barrière de Ross, les avions sont parkés et protégés. Les tentes sont en train d’être montées. Je participe principalement à l’élaboration d’une piste d’atterrissage. Une bonne piste d’atterrissage est une garantie de sécurité supplémentaire pour l’expédition. Le travail fut un peu déranger par une colonie de morses.

Je ne suis pas vraiment confiante sur les capacités de pilotage de Katherine Kenth. Une piste bien large et bien longue sera plus immanquable même pour un pilote incompétent. Après une bonne journée de travail l’expédition va se coucher. Il est bien difficile de trouver le sommeil dans des conditions pareilles. Le froid, le vent et l’absence de nuit ne favorisent en rien le repos; la fatigue musculaire est au contraire très efficace. Les premières menaces du climat font leur apparition sur le visage de Mary, la belle-sœur de Katherine, quelle sotte celle là.

Je n’ai pas compris pourquoi le major nous a donner deux pièces d’or. Ceux sont les pièces que nous avons trouver sur le navire prisonnier de la glace. En tous cas, le symbole est un peu bizarre mais c’est de l’or pur, parole de géologue. Il m’a dit de les garder avec moi. Je les ai laissé dans ma poche intérieure avec l’ambre de mon enfance.

Nous nous endormons enfin. A mon réveil (forcé par Katherine), le camp semble pris d’une certaine effervescence. En effet, nous avons reçu un message demandant de l’aide de la part de l’expédition Lexington. Ils ont été attaqué ou quelque chose comme ça. Personnellement, j’aurais préféré ignorer leur appel. Cependant, Starkweather souhaite faire le sauveur pour les beaux yeux gris de Lexington. Avec toutes les casseroles qu’elle traine pas étonnant qu’on essaie de l’attaquer. Starkweather me sélectionne pour partir à la rescousse des bras cassés de l’expédition Lexington. Nous partons avec deux traineaux, le major en dirige un. Katherine est dans le deuxième et Sarah nous suit en ski. Starkweather souhaite accélérer le pas et commande lui même le 2ème traineau.

Nous arrivons en vu du camp Lexington après quelques heures. Un homme nous accueille, il nous informe qu’un membre de leur expédition à péter un plomb et à tirer sur le générateur (entre autre). Il semble que le malheureux ait été atteint de la mélancolie du blanc, un truc comme ça. Bref, la blondasse de Lexington a bâclé son recrutement. Sarah passe du temps avec le coupable. Il aurait voulu tué des araignées, en plein antarctique, bien sûr. C’est un peu perdre son temps quand même.

D’après notre compréhension, Starkweather négocie avec Lexington pour intégrer son expédition à la notre. Elle changera de nom: Starkweather-Moore-Lexington. Quand je pense à l’argent que mes parents ont mis dans l’expédition, elle devrait aussi porter le nom de Pratchett. En tout cas, avec la fin de son expédition Lexington fera moins la maline maintenant.

Nous repartons vers notre camp de base, le chemin de retour est plus tranquille les conditions sont légèrement meilleures et Starkweather n’est plus aussi enthousiaste qu’à aller. A mon arrivée, je file dans ma tente pour me reposer. Je dois vraiment manquer de sommeil car je vois les créatures des pièces bouger. Ce n’est pas étonnant, Katherine m’a réveillé vachement tôt. Le lendemain matin/midi ou soir, on ne sait plus vraiment, il est temps de projeter notre effort vers les montagnes. Nous allons nous installer sur l’ancien camp de Lake.

Starkweather nous fait un caprice pour aller escalader une montagne. Il souhaite partir avec nos deux guides polaires. Nous essayons de le dissuader de partir mais il est têtu le bougre. Quel idiot, l’intérêt d’une montagne ce n’est pas de l’escalader mais de la creuser. Le reste de l’expédition prépare l’avancée vers le camp de Lake. Nous irons avec 3 avions, le Messerschmitt et un Boeing 247. Le bell de l’autre expédition nous rejoindra. Je monte dans l’appareil de Katherine et espère vraiment qu’elle est meilleure pilote que photographe. Nous décollons sans l’ombre d’un problème (la piste d’envol est particulièrement bien faite). Nous rencontrons quelques turbulences, rien de méchant. Les montagnes nous semblent plus grandes que prévues. Le camp de Lake se trouve au pied des montagnes. Nous cherchons quelques temps, pour enfin le trouver. Il y a clairement du laisser-aller dans l’entretien de la piste (normal pour un camp abandonné). L’atterrissage est mouvementé. A la sortie de l’avion, Moore qui était avec nous, nous fait un serment nostalgique sur l’expédition de Lake. Ennuyeux a en mourir.

Le camp est à moitié recouvert par la neige et les glaces. Il y a 3 ans maintenant qu’il est désert. Nous allons commencer les rotations pour apporter le matériel. Nous verrons bien ce qui se cache dans ses montagnes…