Je ne pense pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation pour lancer les dés.
Je dirais que c’est avant tout une histoire de rencontre avec les intérêts ludiques.
Le plaisir d’une partie de JDR se trouve à différentes étapes et différents niveaux. On prend du plaisir partout mais pas le même et pas dans la même quantité. La comparaison avec la cuisine est bien, je trouve.
Dans la situation d’un one-shot ou petite campagne avec un groupe défini à l’avance, tu peux demander les envies des gens. Tu vas faire un truc pour leur faire plaisir, qui répondra à leur envie (du moment).
Dans le cadre d’une longue campagne ou d’un one-shot convention, il vaut mieux prévoir un peu tout.
Clairement, je ne prône pas un temps équitable entre chaque façon de jouer. Il faut définir une approche principale et des scènes pour satisfaire l’envie pour les autres formes de plaisir.
Les formes de plaisir dans le jeu de rôle:
- Le plaisir tactique: faire un personnage efficace, optimisé, en gros baiser le système.
- La résolution d’enquêtes: Comprendre le scénario et démêler l’histoire.
- Le RP: faire des dialogues entre personnage
- La décision: Prendre des décisions qui affectent le monde/le jeu
- Le gamin: lancer des dés
- Le spectateur: écouter des descriptions et s’y perdre
- Le feignant: il veut voir des belles choses mais il ne veut pas les imaginer. Mode avancé du spectateur.
- Outsmarter : Tirer de gros profits de la situation (parfois aux dépends d’autres pj).
- PvP: Battre à plat de couture un ou les autres personnages. Tuer un personnage.
- La coopération: Faire de grande chose à plusieurs.
La liste n’est pas exhaustive, d’autres formes de plaisirs existent sûrement.
Les descriptions que je donne sont courtes. Elles sont faites pour donner une idée générale.
Attention, certaines pratiques peuvent être l’apanage des connards ou être source de tensions importantes.