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Ange ou démon, à la nouvelle phocée!

Kallicé, accompagnée de ses acolytes, arrivent afin à la Nouvelle Phocée, une parcelle de civilisation au milieu de la Gaule primitive. Le caractère un peu cavalier de certains de ses compagnons de route risque fort de porter préjudice à la gouvernance de la ville.

Après avoir passer quelques temps dans un village au pied des Alpes, ils décident enfin de partir pour la Nouvelle Phocée lieu de rendez-vous où Iris nous attend. La traversée est fort pénible pour des dieux. La faible population humaine est une réelle gêne mais nous y arrivons. Cette traversée dura bien deux semaines. Un peu affamés, nous arrivons enfin aux portes de la Nouvelle Phocée, Il est fort agréable de revoir un peu de la civilisation grecque, si loin de chez soi. L’entrée est barrée par un garde. Un deuxième individu est en hauteur, c’est probablement le responsable de la porte.

Malheureusement il parle un grec plus qu’approximatif, il semble que l’entrée est sujette à une taxe. À la différence de mon amie Iris, nous voyageons léger et nous sommes peu disposés à nous laisser taxer de la sorte. Asshâni avec son tact habituel menace le garde au sol. Il le contraint à ordonner au deuxième d’actionner la porte. Celui-ci refuse, bien évidement. Avant que le bougre ne prévienne du renfort, je décide d’utiliser ma grâce naturelle et mon agilité afin de sauter le rejoindre pour l’empêcher d’ameuter tout le quartier. J’espère également utiliser mon charme naturel afin de le convaincre de nous laisser passer. Je suis sûre qu’Iris a les moyens de nous faire passer (pouvoir ou financier).

J’apprends ainsi que Dame Iridha vit avec un familier d’un autre dieu. Quelle opportunisme, de changer de nom comme ça. C’est Iris, pardon Iridha, tout crachée. La ville est loin de la taille de Troie, le port semble tout de même important des bateaux, phénicien et égyptien, sont présent. Nous allons directement rendre visite à notre hôte. Elle nous apprend que Sacha serait actuellement dans la forêt de Broceliande. On raconte que cette forêt est pleine de fées, des êtres étranges et puissants.

Nous avons quelques menus choses à faire avant de partir. Ce bateau égyptien semble intéressant. Il nous faut aussi apprendre la langue locale. Asshâni veut enchainer deux ou trois choses aussi. Je vague avec lui, nous allons chez le meilleur forgerons de toute la ville. Sa forge est sur les hauteurs d’une falaise surplombant la mer. Asshâni entre, sa chaîne favorite ayant besoin de réparation. Dans la forge, la chaleur est insupportable ! je préfère rester dehors. J’entends dans la conversation qu’Asshanî négocie le prix des réparations prétextant une amitié avec Dame Iridha. Pour s’en convaincre, le forgeron demande la cité natale de Dame Iridha. Le pauvre Asshâni se trompe honteusement. Le forgeron ne le croit point. Après quelques échanges, ils arrivent enfin à un accord. Asshâni souhaite avoir plus d’information sur l’Égyptien. Le forgeron lui expliqua l’organisation à trois pôles de la Gaule. Les enchanteurs, les forgerons et les druides, chacun a un part de travail dans l’élaboration d’armes enchantées. Afin de lui démontrer son savoir-faire, le forgeron demanda à Asshâni de s’approcher du four. Les flammes de la forge et sa chaleur effrayèrent le pauvre Asshâni . Son instinct de survie le poussa à se jeter par-dessus la falaise. Réalisant par la même un très beau saut, malheureusement sa vitesse, sa force et ses petits cris bestiaux ne laissèrent point de doute sur sa nature surnaturelle.

J’ai essayé de réparer sa bêtise en rassurant les témoins de la scène. Ils semblaient assez au courant sur les êtres supérieurs. Je rentrais donc dans la forge pour détourner les regards sur moi. J’ai pu observer le four et la fameuse épée de l’Égyptien, dardée d’énergie verte crépitante. Rien d’extraordinaire, mon frère de clan s’affole pour un rien. Je me propose de payer le premier versement pour la réparation de la chaîne. Je descends le plus vite possible aux bords de l’eau pour y attendre l’« athlète ».

Après avoir attendu plusieurs heures, il arrive enfin ! Quel manque de politesse, faire attendre une femme aussi belle que moi. En plus le bougre me doit un once d’or. Il se fait tôt, je lui fais accélérer le pas pour atteindre la villa d’Iridha. Nous y prenons un repos bien mérité. Le soir suivant, nous discutons avec notre hôte à propos de cette ville. L’Égyptien nous intrigue beaucoup. Je pense même qu’il serait intéressant d’aller s’entretenir avec lui. C’est décidé nous allons le rencontrer. Son bateau est accosté au port. Il est protégé par ses propres soldats. Ils n’ont pas l’air de vrais marins mais plutôt de militaires aguerris. Nous demandons à parler à leur chef. Asshâni m’a présenté comme une grande prêtresse de Sparte et il est mon garde du corps. C’est plutôt une bonne idée comme couverture mais bon, il en dit toujours trop.

Nous sommes reçus quelques minutes plus tard. Un homme charmant, Il me parle des difficultés dans son pays dans un grec excellent. Il est le chef d’un groupe de mercenaire. Ils remplissent des missions puis quand ils le peuvent il s’attaque aux temples du culte d’Apis qui s’implantent dans les comptoirs autour de la grande mer. Ce culte semble être le vrai pouvoir d’Égypte. Il contrôle le pharaon. Nous sommes assez satisfait de ses déclarations. Je lui propose de venir me rendre visite en Grèce, je serais ravie de lui faire découvrir les joies de ma terre natale.

À la descente du bateau, je remarque que nous sommes suivis par deux individus de type égyptien. Asshâni veut s’en débarrasser. Il n’aime pas être pris par derrière. Il disparaît à l’angle d’une ruelle. De mon côté, j’accélère le pas pour les contourner afin de couper leur retraite. Hélas, à mon arrivée, l’un d’eux avait déjà goûté aux lames d’Asshâni. J’ai bien essayé de le sauver mais peine perdue, il avait déjà perdu trop de sang. N’ayant aucune chance de le sauver, j’ai fait en sorte que sa mort ne soit pas vaine pour tout le monde et j’ai bu sur ses plaies béantes. Le deuxième individu avait pris la fuite vers le port. Asshâni le poursuivit. Je n’ai pas les détails de cette chasse. D’après les informations qu’Asshâni m’a fournies, il l’aurait attraper juste avant le port mais des officiers de la ville l’ont vu, il a passé la journée à la prison de la ville pour s’en échapper le soir d’après.

Pour ma part, après avoir fini avec le premier malfrat, je suis retournée chez Iridha. Je l’ai prévenue de la situation puis, j’ai passé la journée chez elle. Il est temps pour nous de préparer notre voyage vers Brocéliande le voyage ne sera pas facile pour des êtres comme nous. C’est une longue et dangereuse tâche qui nous attend.

Kallicé en Vadrouille

Après la chute de Babylone, Kallicé repart pour sa terre natale, la Grèce. Elle veut revoir Sparte. Elle sait que les nouvelles ne sont pas bonnes mais pas encore à quel point.

Voilà, Le temple de Babylone n’est plus, la ville va s’enfoncer petit à petit dans l’ombre de ses voisines pour disparaitre. Kallicé et ses amis se donnent rendez-vous en Gaule, le territoire celtes au nord Ouest de la Grèce. Il semble que cette région soit source de bien de mystère.

Kallicé souhaite tirer partie de son amitié avec Aëshala pour en apprendre plus sur les Mages, Hélàs, ce ne fut pas très concluant à Babylone. Kallicé sait que la maison d’Inis est établie en Grèce. Voilà donc une occasion formidable pour réunir l’utile à l’agréable. C’est décidé, Kallicé retournera en Grèce. Les préparatifs durèrent quelques mois. Pendant ce laps de temps, rien de significatif, à l’exception de quelques visites de son frère de clan, Asshanï.

Des prédictions ? Oui effectivement, j’en suis capable bien que cela fasse très longtemps que je n’en ai pas provoqué. C’est une chose délicate et dangereuse pour mon esprit. C’est pourquoi, je préfère utiliser mes pouvoirs divins, ils sont plus sûr.

Il s’est même montrer plus insistant, prétextant que mes visions pourrait guider notre genre. Allons bon, j’aspire à rester dans l’ombre pour agir sans danger. Je refuse d’être la cible de toutes les ambitions politiques du moindre jeune dieu.
Mon refus l’a visiblement dérangé. Son aura est particulièrement trouble et différente de jadis. Hélàs, j’ai bien d’autres tâches à accomplir et le temps presse.

Je pars donc avec Aëshala pour ma terre natale, la Grèce. J’apprends vite que la situation est plus grave que ce que je pensais. Ma ville natale, Sparte, est aux mains de la ligue d’Hérakles. La maison d’Inis occupe le nord du pays, les fils de Chiron occupe eux une bonne partie du pays. Ils interdisent totalement l’entrée sur leur territoire aux dieux. Cela rend les négociations avec la maison d’Inis assez difficile. J’envoie donc ma chère Aëshala dans la région afin de me servir de porte parole. Elle passe quelques années avant d’être repérer par la maison d’Inis.

Pour ma part, je m’installe à Delphes. C’est une petite ville proche du mont Olympe. Elle est relativement petite, idéal pour ne pas intéresser les grandes cités.

Pendant ce temps, je peaufine mes recherches sur la ligue d’Heraklès. L’utilisation de mes pouvoirs pour sonder leur esprit primitif provoque de vive douleur. C’est très problématique. Ils sont de véritable brute en guerre contre l

Politique à Babylone, leçon 1

Après mes habituelles occupations de début de nuit, je rejoins Aoyuntaï et Asshanî près de la bibliothèque. Nous discutons de la suite des évènements. Cush semble trop occupé à récupérer sa créature puante pour participer.

Nous avons plusieurs thèses à propos de la venue des créatures démoniaques. Je suis personnellement pour une intervention rapide. Cependant, il faut en apprendre plus avant d’agir. Nous allons donc chez Iris et nous lui demandons d’appeler un de ses contacts au temple.

Après quelques dizaines de minutes, un homme arrive. Il ne semble pas être un prêtre important. Nous le questionnons sur les activités du temple. Nous essayons d’apprendre comment utiliser des objets magiques. Le savoir d’un enchanteur semble nécessaire. Il est très difficile de le faire parler. Je suis clairement consciente qu’il nous cache des choses. J’autorise Asshanî à l’intimidé avec ses compétences en armes blanches.

Il se montre plus bavard. Il nous explique que la pierre fait monter la tour. Il ne semble pas en connaitre d’avantage.

Nous lui expliquons qu’il ne doit pas parler de ce petit entretien..

Iris nous chasse de chez elle. Il est mal poli d’effrayer ses contacts. J’ai connu une Iris plus efficace.

Nous partons pour la court du prince. Peut-être qu’en lui montrant des preuves, il sera enclin à nous aider. Nous nous présentons à nouveau au prince,Il savait que nous étions déjà revenu. Nous lui expliquons le danger que représente le culte de Marduk. Il s’est détourné de son rôle. La corruption est partout chez eux.

Pour montrer la dangerosité des enfers, je montre les blessures que des chiens ont provoqué sur le pauvres Aoyuntaï. Je calme les moqueries du public en déclarant que seul des gens qui ont affronté ce genre de créatures peuvent juger.

Je propose, au prince, de lui monter des preuves dans ses pensées, s’il le souhaite. Il faudra bien sûr un endroit plus tranquille que l’elyséum.

Le public ne semble pas prêt à nous croire. Il leur faut des preuves plus matérielles. Aoyuntaï pense leur montrer sa panthère des laves. Il faut donc aller la chercher. Nous quittons le palais du prince en déclarant “Nous reviendrons” !

La panthère est visiblement très affamée. Les âmes de petits animaux ne le nourrissent pas. Il lui faut de l’humain. Asshanï se propose de ramener du gibier pour lui. Après quelques minutes, il revient avec une très belle femme. La panthère n’en fait qu’une bouché. Quel spectacle horrible !

Nous retournons avec la bête voir le prince. La panthère reste très nerveuse. Nous prévenons le public que c’est un animal dangereux. Nous venons de remporter un certains succès. Cela ne fait pas les affaires d’Iris. Le public pense qu’effectivement la porte doit être fermée. Aoyuntaï ressort avec l’animal. Sur le trajet, un jeune ventrue souhaite s’amuser un peu. L’animal attaque et blesse le jeune dieu. Il essaie de mettre l’elyséum de son coté, en utilisant les règles et lois. Je demande à Aoyuntaï de sortir son animal. Je m’occupe du reste.

J’humilie promptement le jeune ventrue devant l’ensemble de l’élyséum. En utilisant les mêmes arguments contre lui. C’est assez plaisant.

Je me permet de montrer au prince dans ses appartements privés une vision des enfers. Je pense l’avoir convaincu du danger.

Un certain nombre d’amis du prince sont prêt à intervenir. Il nous faut un plan.

Retour de l’enfer vers le futur !

Kallicé quitte un monde pour découvrir les changements d’un autre. Kallicé ressent une sorte d’attraction pour des lieux si étranges, si différents, si violent mais pourtant très enrichissant. Le groupe essaie de lier un premier contact dans l’antre d’une Archi-Démone.

Kallicé interroge l’archi-Démon, pour connaître un moyen de sortir de ce monde. L’archi-Demon ne semble pas comprendre le principe d’un autre monde. Elle ne connait visiblement pas la porte au nord de la ville. Asshani pense qu’il serait plus intéressant de questionner une succube. Elles sont plus haut placée dans la hiérarchie enfin plus bas oh !! je ne sais plu…. A la sortie, nous trouvons une femme très grande. Elle est visiblement une déesse comme moi mais en plus grossier.

Elle est une des victimes du culte de Marduk. Elle semble perdue nous acceptons sa compagnie pour rechercher une voie de retour. Elle dit s’appeler la “Goulue”. Le savoir-vivre d’Iris me manque …

Nous partons donc à la recherche d’une succube. Plus nous montons, Plus les démons sont grands et stupides.

Nous comprenons qu’ici le pouvoir ou la puissance se montre par la profondeur. A la différence des sociétés humaines où la hauteur signifie le pouvoir.

Nous descendons par des escaliers assez étranges. Je réalise alors que leur science, leur architecture et leur technologies semblent plus avancées que dans le monde des humains. Les combats nous ont bien assoiffés cependant nous ne ressentons pas l’appétit habituel. Les heures passent et nous n’avons pas besoin de nous nourrir.

Après avoir descendu une bonne dizaine de niveau, les gens commencent à nous observer étrangement. C’est probablement la couleur de peau de Cush qui les surprend. Après quelques niveaux supplémentaires, un garde nous interpelle. Kallicé commence à être très familière avec la langue gutturale des démons. “Hola, Quelle est votre identité ?” “Je suis Kallicé, de Sparte et je souhaites parler au créateur.” “Sparte !? Connais pas ! Vous êtes d’une cité ennemie ? Personne ne parle au créateur. Vous êtes des succubes ? La moindre des choses serait de prendre une apparence normale.” “Oui nous sommes des succubes et il est temps pour toi de tenir ton rang. Nous avons nos raisons pour conserver cette apparence. Tu es bien trop stupide pour comprendre cela. Nous cherchons ton supérieur, afin d’obtenir des informations sur le portail au nord de la ville.” “Oui, pardon, je… lui là-bas, il va vous escorter chez elle”. “Très bien !”

Nous suivons donc un garde qui nous guide vers une personne qui pourra nous aider, du moins nous l’espérons.

Nous entrons dans une sorte de laboratoire. Il ressemble un peu à celui d’Iris. A la différence que le propriétaire de celui-ci sait ce qu’elle fait. Il y a des âmes piégées dans des objets. J’engage la conversation avec la succube nommé Deädra.

Nous remarquons qu’il y a beaucoup d’objets de notre monde dans son laboratoire. Je revois même ma dague troyenne. Visiblement, notre hôte est curieuse de notre monde. Je propose de lui raconter comment notre monde est en échange de quoi, elle pourrait me donner des objets de son monde. On lui demande des objets à notre taille. Ils devront être forgés. Cela prendra du temps. Les autres ont échangé des objets pour obtenir des armes. Cush, Aoyuntaï et la goulue descendent pour aller voir les dresseurs d’animaux des enfers. Quelle créatures puantes vont-ils encore nous ramener ?

Je lui demande si elle connaît un moyen de retourner dans notre monde. Elle nous explique qu’elle a des pistes. Elle souhaite utiliser l’énergie d’un orage pour ouvrir la porte. Une grosse source d’énergie pourrait donc ouvrir la porte dans l’autre sens. Je suis très curieuse de voir cela. De son côté, il est clairement visible qu’elle est intéressée par la découverte de de notre monde. C’est un peu inquiétant. Si des monstres passent la porte,l’humanité sera en danger. Si l’humanité disparaît, nous n’auront plus de nourriture.

Après quelques heures de discussion sur notre monde, nos armes sont apportées chez la succube Deädra. Cush, Aoyuntaï et la “Goulue” reviennent. Aahh, je le savais, ils ont ramené une bestiole.

Aoyuntaï négocie pour en avoir une autre… Nous nous préparons à embarquer. Des gangregardes vont s’occuper de nous. Ils nous transporte par les airs. Nous sommes portés dans les airs par les gardes. Ils nous lâchent aux abords du portail puis ils filent à toute vitesse vers la bataille au loin. La chute fut délicate surtout pour bashir et Aëshala. Je les soigne. Bashir est gravement blessé. J’aide la succube à installer ses choses. C’est une longue tige métallique pointée vers le ciel. Après cette séance de bricolage, voilà qu’il faut attendre l’orage. Après quelques heures, le tonnerre gronde (enfin) dans la plaine des chiens. La foudre bombarde le sol couvert de cendre. Nous approchons de la porte, tout le matériel, les caisses et Bashir (trop blessé pour marcher).

Un éclair géant frappe le dispositif au dessus du portail. Nous sentons tous la décharge d’énergie. La porte s’ouvre, nous voyons de l’autre côté le temple de Marduk.

Nous passons la porte avec le matériel. Nous arrivons dans le temple de Marduk. Le portail tient nos âmes, nous n’avions pas prévu cela. Il faut désactivé la porte de l’autre côté. Deadra décide de re-passer pour fermer le portail derrière nous. Je la remercie et lui dit que j’attends son retour. Je serais ravi de lui faire découvrir mon monde. Elle disparaît de l’autre côté et coupe le portail. Nous sommes enfin chez nous. Enfin, pas vraiment, nous voilà, au milieu du temple de Marduk, entouré de prêtres. Cush prend la parole et parle du retour prochain de Mooz. Je suis hilare au vue de l’ironie de la scène. Les prêtres gobent ce mensonge grossier. J’apprends que cela fait 50 ans que Mooz est parti. Trois jours dans le monde des enfers passent en 50 années dans le monde naturel. La ville a probablement bien changé. Je décide d’aller voir les prisonniers destinés au sacrifice. J’en profite pour boire et visiblement mon idée en fut une bonne car tout le monde m’a suivi. Les prisonniers sont maintenant dans la tour elle même. Nous sortons du temple en prétextant que nous avons des choses à faire.

Nous allons à la villa d’Iris : rien, je retourne à mon quartier, il est occupé. Nous allons à la villa du prince. La villa est entouré de gardes humains. Ils ont un oeil sur leur blason. ils refusent de nous laisser entrer. Asshanî profite de la conversation pour s’infiltrer. Il revient quelques minutes plus tard avec Iris. Elle est plus influente que jamais.

L’habit ne fait pas le mage.

Voici comment Kallicé la sage découvre un nouveau monde.

Asshani avait préparé le chemin pour notre intrusion dans le temple de Marduk. Iris et moi préférons rester dans la maison mitoyenne afin de protéger l’issue du groupe.

Cush appelle une chauve-souris afin de rentrer dans son esprit. Connaissant les capacités mentales de Cush. je me dis que l’esprit de la chauve-souris risque de reprendre le contrôle et de le chasser. Dans tous les cas, il arrive à la contrôler. Le corps de cush tombe inconscient. Aoyuntaï, iris et moi restons donc pour surveiller le corps de Cush. Cush et Asshani partent en reconnaissance. Quelques secondes après le départ Cush se réveille. Il nous explique que le temple annule son pouvoir. C’est surtout que la chauve-souris ne se laisse pas faire…

Asshani revient pour prendre des nouvelles de Cush. Cush et Asshani tente à nouveau une incursion dans le temple. Au bout de quelques minutes Aoyuntai poussé par son orgueil part rejoindre Cush et Asshani. Il revient en courant pour fusionner dans le sol. Je connais bien cet état mais Aoyuntai est en avance. Le soleil ne se lèvera que dans quelques heures.

Il ressort calmé au bout de quelques minutes. Il retente une intrusion. J’entends que les gardes autour du temple parlent d’un rituel au puits.

Iris et moi décidons d’essayer de séduire des gardes du temple afin d’en apprendre plus sur ce puits. Iris réussi a détourné un garde de son devoir. Le mien a un vrai sens du devoir.

Iris disparait avec son garde. Je retourne chez moi afin d’attendre la fin de l’opération d’infiltration secrète. Au bout de quelques minutes, j’entends du bruit venant du chantier. Je décide d’y aller pour voir ce qui s’y passe. Je vois alors Cush et Aoyuntai qui regarde le vendeur d’animaux se faire mettre en pièces par deux chiens. Je m’inquiétais pour Asshani, Aoyuntai et Cush et eux ils vont au spectacle…

Enfin bon, ils m’expliquent que l’intrusion dans le temple est trop périlleuse. Asshani a volé une tunique de mage. L’dée nous vient de réessayer d’une façon plus audacieuse : se faire passer pour des mages.

Nous filons dans une boutique de tissu pour créer des toges identiques à celle des mages. Cush nous montre ses talents en couture (Peut-être qu’il sait aussi comment se servir des trois coquillages ?).

Nous partons dissimuler sous nos toges. En rentrant dans le temple, nous suivons la foule de disciples et de prêtres dans la ziggourat. Après une longue ascension et le passage à travers des pièces ayant une géométrie bizarre. Nous arrivons enfin dans la salle du puits aux âmes. C’est une pièce grande et sphérique. Un cercle formé de rochers entoure une source de lumière, exactement comme dans ma vision à travers le calice. Les apprentis (dont Aëshala) forment un cercle à la limite du cercle de pierre. Les prêtres sont en deuxième ligne. Bashir et Météra sont visible à l’autre bout de la pièce. Ils sont encadrés par des gardes. Asshani se positionne derrière Aëshala. Cush, Aoyuntai et moi, nous nous positions derrière le grand prêtre : Mooz.

Notre objectif est de le pousser vers le puits aux âmes. Afin de créer de la panique, libérer tout le monde et couper la puissance magique du rituel. Quand le rituel commence, les apprentis sont invités à passer le cercle de pierres et à s’avancer le plus possible de la source lumineuse. Ils s’avancent comme attirés physiquement par la lumière. Les prisonniers sont forcés d’avancer par les gardes. Les premières victimes sont absorbées. Nous poussons comme prévu Mooz dans le cercle. Bizarrement, Aoyuntaï n’a pas suivi le plan et n’a pas aidé pour Mooz. Heureusement, je suis une spartiate et les rues de sparte m’ont appris à jouer des points.

Quand la panique fut générale, Je recule un peu afin d’observer la scène. Après, plusieurs secondes d’intense observation, Je remarque une chose étrange. Les corps qui sont absorbés semblent livides et creux, sans âmes. Je me dis alors que le puits mange les âmes. Je suis très troublée de cette découverte et je crie à mes amis de ne pas sortir ou de le faire lentement. Mes paroles fut un peu confuse mais mon inquiétude était perceptible. Je suis soulagée de les voir s’arrêter un pas avant de sortir du cercle de pierre. Ils ont compris ce que j’ai vu. Je regarde à travers la pierre et vois un énorme orage dans une plaine couleur noire (comme Cush).

Aoyuntaï, Cush et Bashir sautent dans la source lumineuse. Asshani qui tient Aëshala fait de même. Je me sens obligée de les suivre. Je m’élance donc à toute vitesse et saute vers la source de lumière.Je n’ai pas envie de laisser Aëshala toute seule avec eux.

Dès mon arrivée, je comprends que je vais être très utile… Cush attaque Mooz déjà blessé. Quel type d’homme peut bien tuer quelqu’un sans défense et n’ayant montrer aucune agressivité. De plus, Mooz est probablement le seul à savoir comment sortir d’ici. Je me lance donc pour arrêter le coup de Cush. Aoyuntaï essaie aussi de le stopper mais c’est une vraie fillette et ne m’aide pas beaucoup. Le coup est quand même bien ralenti. Je décide de soigner Mooz. Je répare le plus urgent. Voyant qu’il est mourant je décide de lui donner mon sang pour l’aider à guérir. Je vois là une bonne occasion pour créer ma ligue. Je regrette l’absence d’Iris. Elle serait capable de raisonner ces bêtes de gangrels (ou ces gangrels bêtes). Me voilà dans un monde fait de cendre et de feu, recouvert de nuage épais et noir. Je suis entourée par 2 brutes, un assassin, un rat, un dresseur d’animaux, un prêtre et Aêshala. Je sens que le désespoir va me gagner très rapidement…

Erreurs dangereuses

Le soleil couché, Kallicé alla à la bibliothèque pour rencontrer ses “amis”.

Cush et Asshani étaient là. J’étais très troublée par ma vision du calice. Il me semblait souhaitable qu’Asshani conserve en lieu sûr cet artefact. Cush refusa poliment. Je lui dis cependant “ce bien ne devra jamais retourner dans les mains de son propriétaire”. Il recèle un pouvoir bien dangereux et mystérieux. Cush semblait avoir compris. Ayant un rendez-vous important, je m’éclipse donc de la bibliothèque. Pour rejoindre mon point de rendez-vous. Après quelques heures de “travaux”. Je décide de me mettre en route vers la coterie Khalid afin de monnayer mes informations sur les récentes agressions dans le quartier du chantier. Je ressens l’envie d’aller voir Iris. Elle s’est vraiment pas se débrouiller toute seule, celle là. Je l’aime bien elle est gentille mais avec tous ses animaux en chaleur autour d’elle. Il devient de plus en plus difficile d’avoir une conversation civilisée. J’arrive ainsi chez Iris. Une demeure bien trop superficielle pour moi, trop peu pratique et fonctionnelle. Iris s’y trouve à son aise, c’est le principal. Nous n’avons pas vraiment le temps de discuter que les animaux reviennent. Je raconte à tous ce que j’ai vu par le calice. J’ai l’impression que cela n’est pas suffisant pour mon auditoire. Hélàs, je n’ai rien su percevoir de plus. Une pièce au dimension étrange, des prêtres autour d’une source lumineuse, l’un d’eux avait le calice dans les mains et l’approcher très précautionneusement vers la source de lumière. Le prêtre s’effondra de fatigue à la fin du rituel.

Le groupe parle d’aller écouter un conteur sur l’épopée de Gilgamesh. J’en sais probablement plus que le conteur. Pourquoi perdre du temps ? Je file donc à la coterie Khalid afin d’apaiser les relations de voisinage et pourquoi pas mettre en avant mon petit commerce.

Asshani me suit, je lui ai pourtant bien dit que je n’allais pas faire un truc très intéressant. J’obtiens donc un entretien avec le nosferatu, Son visage est trop disgracieux pour que je me remémore son nom. Je lui propose des informations sur les agressions dans le quartier, Il refuse violemment mes offres et m’accuse d’être de meche avec Cush. Il aurait détourné le meilleur dresseur d’animaux de la coterie (en ville, en ce moment, c’est iris la meilleure dresseuse d’animaux …). Assez furieuse, de m’etre fait volé une bonne opportunité à cause des penchants d’un compagnon d’infortune. Je m’en vais d’un pas décidé retrouver Cush pour le mettre face à ses vérités.

Chemin faisant, je passe devant la boutique du dresseur. J’y jette un oeil, il n’est pas là et il y a clairement des traces de luttes. J’utilise un objet pour me focaliser dessus. Effectivement, deux hommes ont enlevé Bashir (Décidément tout le monde l’aime celui là). Les silhouettes semblent partir vers le temple de Marduk. Nous partons vers la tour. Iris, Cush et Aoyuntaï sont déjà présent devant le temple.

Nous y allons, Cush demande des informations sur Bashir. Le prêtre nous demande de sacrifier un animal pour faire plaisir au dieu. Chose ridicule pourquoi des dieux ferait une offrande à un autre dieu ? Qui d’ailleurs est probablement en torpeur quelque part dans la région ! Mais Cush et Aoyuntaï sont pleins de surprises. Ils nous ramène un taureau. Je ne comprendrais jamais en quoi, le sacrifice de l’animal pourrait faire quoi que ce soit sur la volonté de mortels corrompus ? Si tu as envie d’une faveur avec un dieu, tu vas le voir et tu lui demande. C’est simple non ?

Bien évidement le sacrifice n’a pas aidé dans la moindre mesure. Il se fait tôt, l’heure de rentrer se marier avec l’ombre et la fraîcheur d’une cave.

La nuit suivante, après un rapide tour vers mon rendez-vous quotidien. Je retourne chez Iris. Cush nous explique qu’il a donné le calice au membre du culte de la colère. J’entre dans une colère… Il a rendu les armes à nos ennemis. C’est un fou ! Il ne voulait pas le “voler” mais remettre a des gens qui massacrent 40 personnes sans soucis et qui cautionnent des sacrifices humains ne le dérange pas. Vraiment nos systèmes de pensées ne sont pas semblable. Quelle félonie !

Nous retournons au temple, afin de rencontrer Mooz, le grand prêtre. Cet homme sent la corruption à plein nez. Ces yeux reflètent la malice et la varice. Pas besoin d’être mekhet pour le voir.

Il nous informe que Bashir va servir pour un rituel (au moins, il sera utile une fois dans sa vie : par sa mort). Il nous propose de remplacer Bashir par quelqu’un d’aussi puissant. Il reste ferme sur ses prositions. Nous partons afin de réfléchir plus tranquillement.

Nous apprenons que Météra serait probablement victime du culte de Marduk. (j’espère qu’elle en a tué quelqu’uns avant de se faire prendre) à moins que le culte de la colère y soit pour quelque chose.

Je décide d’aller voir la maison de Météra, les animaux me suivent ainsi qu’Asshani, Iris préfère aller voir la primogène daeva et membre du culte de la sorcière afin d’obtenir d’autres informations.

L’animal de compagnie de Météra nous informe, contre son gré, que Météra a disparue depuis quelques jours.

Nous allons tous à la coterie du Khalid. Pour informer le nosfératu (toujours le même). On lui explique que Bashir est prisonnier dans le temple du culte de Marduk. Il nous présente des plans du temple. Des plans nosfératu, il souhaite que nous libérions Bashir mais ne peut intervenir directement ; Vraiment une fillette, ce dieux. Il est probablement athénien.

Nous nous dirigeons vers le temple afin de fomenter un plan d’évasion.

La Bête du camp des Achéens

La jeune Kallicé reçoit la bénédiction des dieux. Découvrons ensemble comment une humaine bénie des dieux en devient un…

La bataille allait être lancée dans l’après-midi. Les soldats se préparèrent aux combats : casques, armures, épées et boucliers. Les rangs étaient en train de se former. Mettre en place l’ordre et la discipline militaire dès le matin conditionnait mieux les hommes pour le combat. Il est courant de voir les généraux faire des offrandes aux dieux ou demander la lecture des augures. Ce jour là, Achille en personne vint voir le culte d’Apollon. Il souhaitait connaître sont avenir. En effet, le grand Achille allait mener le combat avec ses soldats thessaliens. On dit qu’ils sont parmi les meilleurs soldats du monde. Il est évident que les colporteurs de cette rumeur ne connaissent pas la valeur des soldats spartiates. On raconte qu’Achille est le plus beau et le puissant des hommes.

Achille eut ouï-dire de la justesse des prédictions d’une pythie d’Apollon. Une très jeune et très belle spartiate répondant au doux nom de Kallicé. Kallicé fut donc convoquée par les prêtres. Le choix d’Achille rendit jaloux toutes les autres pythies. Kallicé se moquait bien de qui pouvait être le destinataire de sa prédiction. Le rite spirituel sera donc accompli par Kallicé la belle. Dans la tente du rituel, seul Achille, le grand prêtre et Kallicé étaient présents. Un fin voile transparent laissait apparaître un lit sur lequel Kallicé s’allongea nue. Le grand prête alluma des brûles-parfums. Après quelques minutes, une épaisse fumée de couleurs vives remplit l’alcôve autour du lit. La fumée envahie les narines de la frêle jeune fille.

Elle sentit sa conscience glisser petit à petit vers un monde de brumes. Des senteurs d’épices embaumaient toute la tente. Allongée sur un lit, la jeune pythie commençait à s’agiter. De petits tremblements secoua l’extrémité de ses membres. Les tremblements se firent plus important et se répandirent sur l’ensemble du corps. Kallicé ne put point retenir de petits bruits. Aux yeux des observateurs, la belle Kallicé ressentait un plaisir extrême que peu d’humains connaîtront dans leur vie. La conscience de Kallicé finit par s’effacer totalement. Le prêtre d’Apollon se pencha alors afin d’entendre les maigres chuchotements de ce magnifique corps connecté à une puissance divine. Achille aussi se pencha afin d’ouïr lui aussi les augures. Hélas sans succès. Le prêtre semblait comprendre les murmures. Quand le corps retourna au silence, le prêtre accompagna Achille jusqu’au salon d’accueil. La vision de la jeune disciple lui fut expliqué. Il combattra bientôt un troyen, ce combat décidera du sort de la guerre. La vision le présentait comme victorieux. Il remercia et partit rejoindre ses hommes pour mener la bataille. La pauvre Kallicé détestait de plus en plus ces divinations. Le moment d’inconscience était très plaisant voir même jouissif. Cependant, le contre-coup de la vision consumé la raison de Kallicé. De plus, les prêtes avaient visiblement utiliser les meilleurs ingrédients olfactifs et en grosse quantité pour faire plaisir à Achille. La perte de contrôle de son propre corps rendait Kallicé aigrie. Après une expérience si éprouvante, Kallicé préféra abandonner toute tentative de sortir par ses propres moyens et elle tomba dans un profond sommeil. Elle revit des passages de sa vision dans une atmosphère beaucoup plus noire et déprimante. Le sommeil fut pénible, mais tout de même, reposant. Elle se réveilla en début de soirée. La bataille était terminée. Troie, l’arrogante était toujours en place. Des dizaines de blessés affluaient du champ de bataille. L’hopital militaire était surchargé. Kallicé aida un peu. C’est aussi le rôle d’une pythie.

Après quelques heures, le calme revient enfin. Les soldats oubliaient leur désespoir dans l’alcool. Les blessés les plus graves dormaient dans l’hôpital du camp. Certains dans des alcôves totalement fermées afin de ne pas traumatiser les jeunes soldats. Kallicé s’assoupit quelques instants au pied du chevet d’un soldat thessalien.

Il avait reçu la faveur d’Achille à la bataille. Il se serait jeté sous la lame d’un troyen pour sauver Achille. C’est la version officielle, mais Kallicé aillant bien vu ses blessures pensait que la vérité est toute autre. Une si grande cicatrice dans le dos, ne peut signifier que la couardise et la peur. Tourner le dos à un ennemi, c’était bien thessalien comme attitude… Un Spartiate aurait transpercé de son épée l’ennemi. Si un tribunal spartiate le jugeait. Il serait condamné aux pires sévices et sa famille aurait été jeté d’une falaise. Voilà, le sort des lâches à Sparte. Malheureusement, Achille avait demandé (ordonné) à Kallicé de prendre soin de lui. Kallicé tomba dans les bras de Morphée tout en repensant aux arguments de la fillette Théanor le coureur. Probablement le soldat le plus idiot de toute la Grèce. Présenter son dos à l’ennemi pour sauver Achille ! S’il avait présenté son torse, l’armure aurait pris le coup. Soit il est idiot, soit Achille l’est. C’est peut-être un trait commun aux Thessaliens ?

Kallicé fut réveillée par les gémissements d’un blessé. Elle s’approcha de la toile pour entendre un peu mieux les évènements. Une personne était là. Elle s’en prenait aux blessés.

Kallicé pris l’épée du thessalien est découpa un accès dans la toile extérieure (au moins cette épée aura servi aujourd’hui). Elle sortit et appela discrètement deux soldats. Il y avait des soucis dans la tente-hôpital. Les soldats entrèrent suivi de Kallicé qui constata les dégats : deux soldats étaient morts. Une jeune femme, une apprentie médecin était tétanisée. Kallicé repéra de petits trous dans le cou de la jeune disciple. Les autres victimes présentaient la même blessure. Kallicé rassura la victime encore vivante. Théanor fut réveillé par le vacarme des soldats et de la découverte des corps sans vie. Kallicé demanda aux gardes de transporter les corps loin d’ici.

Théanor retourna auprès de son roi, car il avait peur que la bête revienne. Kallicé ramena la pauvre disciple blessée à la tente des pythie d’Apollon. Après une si rude journée, Kallicé fut ravie de retrouver un lit. Elle s’ interrogeât cependant sur la nature et l’arme du meurtrier. Quelle arme peut vider de son sang une personne si rapidement. Une nouvelle arme troyenne ? Une traîtrise des thessaliens ? Kallicé remit ses réflexions à plus tard et tomba dans un sommeil. Ses rêves étaient toujours aussi noirs et malsains. Au cours de la nuit, elle sentit une pression sur sa bouche et sa poitrine. Un individu empêchait toutes actions de la pauvre Kallicé. Aucun moyen de sortir de sa prise. L’individu froid et noir mordit le cou de sa victime. Kallicé sentit une courte douleur puis ses émotions se mélangèrent dans un flot continu. Un plaisir intense et probablement surnaturel. Après quelques minutes, Kallicé fut tirée de son rêve érogène par les paroles de son agresseur. « Je te laisse le choix, veux-tu devenir immortelle ou garder ta condition ? » Après un tel plaisir Kallicé ne put refuser. L’individu disparut dans très rapidement. Au lever du soleil, Kallicé se terra dans la tente comme effrayée par la lumière du soleil. Le soir suivant, Kallicé rongée par une faim bestiale s’enfuit pour découvrir sa nouvelle condition de déesse.

La mort d’Hector

Elle fut surprise de voir tant de personnes. Il y avait principalement des Achéens : Spartiates, Athéniens, Théssaliens et d’autres encore. Achille était déjà arrivé, prêt à combattre. Hector arriva sur son char accompagné d’Iridha. Étrangement, les armes d’Hector semblait être très luxueuses mais moins efficace que ses armes habituelles. Les personnes présentes formèrent un cercle. Théanor fit le tour pour inspecter les armes portées par les soldats. Il y avait peu de Troyens. Théanor, très méfiant, se positionna afin de pouvoir observer tous les archers présents.

Kallicé pris la parole pour essayer de faire naître une conversation. Le but était de laisser la paroles à Thallie qui aurait du être présente pour empêcher le combat. Elle n’était point là et les deux combattants étaient impatients d’en découdre. Le combat démarra alors brutalement. La première charge d’Hector fut rude mais Achille tint bon.

Ils ne semblaient pas combattre de façon sérieuse. C’était plus des passes d’armes pour se jauger l’un-l’autre. Hector avait un certain avantage. Hélas, point suffisant pour mettre fin au duel. C’est alors, qu’un orage éclata. La pluie éteignit les torches de la zone. Le combat se déroulait maintenant dans le noir total. Les sens de Kallicé lui permirent cependant de suivre le combat comme en plein jour.

Elle vit Achille profiter de l’obscurité pour se changer en un terrible monstre poilu avec une musculature énorme, des griffes aux doigts et des crocs long comme une main. L’avantage changea de coté. Hector fut très vite hors de combat et Achille s’acharnait sur lui. La foudre commença à frapper. Les autres spectateurs virent alors par intermittence des scènes du combat effroyable et bestial. Hector au sol, un monstre au dessus de lui. Il fallait intervenir. Le combat n’est plus équitable. Iridha lança une dague vers la bête. Kallicé demande à Ajax de se mêler au combat. Elle le devança pour essayer de poignarder le monstre. Mais ce dernier ne fut pas surpris et infligea une profonde griffure à Kallicé. Iridha se précipita sur Hector pour l’aider. Elle l’arrosa de son sang pour le soigner. Théanor, lui, ne pris pas part au combat et s’enfuit vers Troie. Ajax, héroïque, bouscula Achille pour attirer son attention et permettre à Kallicé de s’écarter. Le monstre se tourna vers lui et ensemble ils partirent en courant vers la mer. Kallicé se redressa et aida Iridha avec Hector en lui donnant du sang. Puis, elle ramena le char d’Hector pour le transporter vers Troie.

Iridha et Kallicé profitèrent de la bataille pour se nourrir sur les blessés. Elles réalisèrent que les dieux, Arès en tête, se battait contre d’autres monstres, des mirmidons de Thessalie transformés en bêtes sauvages gigantesques et furieuses. Achille avait disparu et les monstres restant semblaient en mauvaise posture.

Quand l’issu de la bataille fut certain, Iridha et Kallicé avancèrent vers Troie avec le char et le corps d’Hector, dans un état pitoyable, complètement déchiqueté. Kallicé retourna dans le camp achéen. Elle alla à l’hôpital afin d’aider un peu avec ses talents de médecine et en profita pour se nourrir sur les moins endommagés. Elle retourna rapidement à la tente des prêtresses avant le lever du soleil.

Le lendemain, elle partit voir Ulysse, on lui expliqua qu’il était au port des Achéens. Le port était en fait le théâtre d’une bataille acharnée. Les Thessaliens étaient bien seuls face aux troupes des autres cités. Pâris et d’autres gens comme lui était là aussi, pour s’attaquer eux-aussi aux Thessaliens. Une flèche en argent tirée par Pâris toucha Achille au pied. La bataille continua toute la nuit. Kallicé aida à l’hôpital.

Au milieu de la nuit, une vive couleur rouge et de sombres fumées s’échappaient du port mais aussi de la ville de Troie.

Salutations, Peuple de la Forêt !

Le petit groupe partit pour la maison d’Inis. Après une nuit de marche, ils décidèrent de s’arrêter juste avant, afin de se reposer. Ils trouvèrent ainsi un abri dans une forêt voisine. Le bossu semblait craintif vis à vis de ce bois. Pour lui, c’était le territoire du « peuple de la forêt ». Les dieux du groupes dormirent pendant le jour. Au soir suivant, les humains rapportèrent avoir vu des éclaireurs pendant la journée. Le groupe fit marche vers la maison Inis. Iridha proposa de s’avancer afin de commencer une négociation et essayer de provoquer une scission dans l’alliance des chasseurs de dieux de la ligue d’Héraklès et des sorciers de la maison d’Inis.
Iridha, Théanor et Hector partirent en tête. Le reste du groupe resta en arrière. Kallicé observa la scène attentivement. Le groupe de tête avança vers les remparts de la ferme. Ils virent alors une faille plus large qu’une hauteur d’homme. Théanor lanca une pierre pour déterminer la profondeur. Ils comprirent, tous les trois, que la faille était particulièrement profonde. Théanor sauta sans difficulté cet obstacle, Iridha, par malchance, tomba dans la faille. Hector plongea aussitôt pour la sauver.

Kallicé de son côté, entendit des paroles d’une voix masculine qui émanaient d’une silhouette sur la corniche des remparts. La faille commença à se refermer. Hector tenta de remonter, sans succès. Théanor entendit les os d’Hector se casser en mille morceaux. La faille se referma enterrant, du même coup, Hector et Iridha. Théanor fit demi-tour pour rejoindre alors le reste du groupe. Il rapporta les évènements. Les soldats d’Hector furent traumatisés par cette nouvelle. Un replis stratégique fut alors ordonné. Kallicé proposa à Théanor de l’accompagner à la rencontre du peuple de la forêt. Ces deux là s’enfoncèrent dans la forêt. Très vite, une sensation d’être épier les saisi. Après plusieurs heures de marche, Kallicé et Théonor comprirent qu’ils étaient cernés. Un homme, sur un arbre, se présenta comme étant Ormoz, chef de meute des Collinards. Une conversation s’engagea, Kallicé exposa sa théorie qui ne manqua pas d’attirer l’attention de la meute. Il conseilla à nos héros de rentrer en contact avec Jak et Lak : deux espions de la meute, infiltrés dans la maison Inis. Théanor évoqua certaines choses qui plurent à nos amis poilus, à propos d’Achille, son roi.

Suite aux dires de Théanor , Kallicé montra un certain intérêt pour une rencontre avec Achille.

Ils revinrent au camps de la forêt, pour passer la journée. La nuit suivante, Le serviteur d’Homère, les soldats d’Hector et Arthuros repartirent vers Troie. Kallicé et Théanor restèrent dans la zone pour explorer l’arrière-pays afin d’identifier les éventuelles routes d’où la maison Inis pourrait obtenir du soutien. Ils espérèrent que la ferme laisse sortir ses paysans afin d’obtenir plus d’information et peut-être les surprendre par un plan audacieux. Hélas, après 2 jours rien de nouveau. Théanor partit alors pour le camp thessalien devant Troie, Kallicé l’accompagna. Elle insista pour passer les mirmidons et rencontrer Achille. Elle lui soumit sa théorie à propos, de la maison d’Inis. Achille, intéressé, demanda des preuves pour être convaincu. Kallicé proposa donc de mener l’enquête et d’identifier les individus suspects qui alimente le chaos ambiant. Théanor resta avec son roi pour bavarder. Kallicé partit enquêter.