Kallicé, accompagnée de ses acolytes, arrivent afin à la Nouvelle Phocée, une parcelle de civilisation au milieu de la Gaule primitive. Le caractère un peu cavalier de certains de ses compagnons de route risque fort de porter préjudice à la gouvernance de la ville.
Après avoir passer quelques temps dans un village au pied des Alpes, ils décident enfin de partir pour la Nouvelle Phocée lieu de rendez-vous où Iris nous attend. La traversée est fort pénible pour des dieux. La faible population humaine est une réelle gêne mais nous y arrivons. Cette traversée dura bien deux semaines. Un peu affamés, nous arrivons enfin aux portes de la Nouvelle Phocée, Il est fort agréable de revoir un peu de la civilisation grecque, si loin de chez soi. L’entrée est barrée par un garde. Un deuxième individu est en hauteur, c’est probablement le responsable de la porte.
Malheureusement il parle un grec plus qu’approximatif, il semble que l’entrée est sujette à une taxe. À la différence de mon amie Iris, nous voyageons léger et nous sommes peu disposés à nous laisser taxer de la sorte. Asshâni avec son tact habituel menace le garde au sol. Il le contraint à ordonner au deuxième d’actionner la porte. Celui-ci refuse, bien évidement. Avant que le bougre ne prévienne du renfort, je décide d’utiliser ma grâce naturelle et mon agilité afin de sauter le rejoindre pour l’empêcher d’ameuter tout le quartier. J’espère également utiliser mon charme naturel afin de le convaincre de nous laisser passer. Je suis sûre qu’Iris a les moyens de nous faire passer (pouvoir ou financier).
J’apprends ainsi que Dame Iridha vit avec un familier d’un autre dieu. Quelle opportunisme, de changer de nom comme ça. C’est Iris, pardon Iridha, tout crachée. La ville est loin de la taille de Troie, le port semble tout de même important des bateaux, phénicien et égyptien, sont présent. Nous allons directement rendre visite à notre hôte. Elle nous apprend que Sacha serait actuellement dans la forêt de Broceliande. On raconte que cette forêt est pleine de fées, des êtres étranges et puissants.
Nous avons quelques menus choses à faire avant de partir. Ce bateau égyptien semble intéressant. Il nous faut aussi apprendre la langue locale. Asshâni veut enchainer deux ou trois choses aussi. Je vague avec lui, nous allons chez le meilleur forgerons de toute la ville. Sa forge est sur les hauteurs d’une falaise surplombant la mer. Asshâni entre, sa chaîne favorite ayant besoin de réparation. Dans la forge, la chaleur est insupportable ! je préfère rester dehors. J’entends dans la conversation qu’Asshanî négocie le prix des réparations prétextant une amitié avec Dame Iridha. Pour s’en convaincre, le forgeron demande la cité natale de Dame Iridha. Le pauvre Asshâni se trompe honteusement. Le forgeron ne le croit point. Après quelques échanges, ils arrivent enfin à un accord. Asshâni souhaite avoir plus d’information sur l’Égyptien. Le forgeron lui expliqua l’organisation à trois pôles de la Gaule. Les enchanteurs, les forgerons et les druides, chacun a un part de travail dans l’élaboration d’armes enchantées. Afin de lui démontrer son savoir-faire, le forgeron demanda à Asshâni de s’approcher du four. Les flammes de la forge et sa chaleur effrayèrent le pauvre Asshâni . Son instinct de survie le poussa à se jeter par-dessus la falaise. Réalisant par la même un très beau saut, malheureusement sa vitesse, sa force et ses petits cris bestiaux ne laissèrent point de doute sur sa nature surnaturelle.
J’ai essayé de réparer sa bêtise en rassurant les témoins de la scène. Ils semblaient assez au courant sur les êtres supérieurs. Je rentrais donc dans la forge pour détourner les regards sur moi. J’ai pu observer le four et la fameuse épée de l’Égyptien, dardée d’énergie verte crépitante. Rien d’extraordinaire, mon frère de clan s’affole pour un rien. Je me propose de payer le premier versement pour la réparation de la chaîne. Je descends le plus vite possible aux bords de l’eau pour y attendre l’« athlète ».
Après avoir attendu plusieurs heures, il arrive enfin ! Quel manque de politesse, faire attendre une femme aussi belle que moi. En plus le bougre me doit un once d’or. Il se fait tôt, je lui fais accélérer le pas pour atteindre la villa d’Iridha. Nous y prenons un repos bien mérité. Le soir suivant, nous discutons avec notre hôte à propos de cette ville. L’Égyptien nous intrigue beaucoup. Je pense même qu’il serait intéressant d’aller s’entretenir avec lui. C’est décidé nous allons le rencontrer. Son bateau est accosté au port. Il est protégé par ses propres soldats. Ils n’ont pas l’air de vrais marins mais plutôt de militaires aguerris. Nous demandons à parler à leur chef. Asshâni m’a présenté comme une grande prêtresse de Sparte et il est mon garde du corps. C’est plutôt une bonne idée comme couverture mais bon, il en dit toujours trop.
Nous sommes reçus quelques minutes plus tard. Un homme charmant, Il me parle des difficultés dans son pays dans un grec excellent. Il est le chef d’un groupe de mercenaire. Ils remplissent des missions puis quand ils le peuvent il s’attaque aux temples du culte d’Apis qui s’implantent dans les comptoirs autour de la grande mer. Ce culte semble être le vrai pouvoir d’Égypte. Il contrôle le pharaon. Nous sommes assez satisfait de ses déclarations. Je lui propose de venir me rendre visite en Grèce, je serais ravie de lui faire découvrir les joies de ma terre natale.
À la descente du bateau, je remarque que nous sommes suivis par deux individus de type égyptien. Asshâni veut s’en débarrasser. Il n’aime pas être pris par derrière. Il disparaît à l’angle d’une ruelle. De mon côté, j’accélère le pas pour les contourner afin de couper leur retraite. Hélas, à mon arrivée, l’un d’eux avait déjà goûté aux lames d’Asshâni. J’ai bien essayé de le sauver mais peine perdue, il avait déjà perdu trop de sang. N’ayant aucune chance de le sauver, j’ai fait en sorte que sa mort ne soit pas vaine pour tout le monde et j’ai bu sur ses plaies béantes. Le deuxième individu avait pris la fuite vers le port. Asshâni le poursuivit. Je n’ai pas les détails de cette chasse. D’après les informations qu’Asshâni m’a fournies, il l’aurait attraper juste avant le port mais des officiers de la ville l’ont vu, il a passé la journée à la prison de la ville pour s’en échapper le soir d’après.
Pour ma part, après avoir fini avec le premier malfrat, je suis retournée chez Iridha. Je l’ai prévenue de la situation puis, j’ai passé la journée chez elle. Il est temps pour nous de préparer notre voyage vers Brocéliande le voyage ne sera pas facile pour des êtres comme nous. C’est une longue et dangereuse tâche qui nous attend.